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Terrain constructibleTrouver et occuper son terrainComme pour les logements construits, neufs ou anciens, il y a plusieurs moyens de trouver le terrain adapté à votre maison. - Le premier est de s’adresser directement aux particuliers ; mais la démarche est hasardeuse, peu organisée, et vous offre souvent moins de garantie que le passage par un professionnel. L’avantage est de pouvoir obtenir un terrain isolé, ou dans un secteur auquel ne s’intéressent pas (ou pas encore) les promoteurs. - Les professionnels du terrain « nu » pour construction de maison sont appelés aménageurs-lotisseurs. Ils offriront principalement des terrains en lotissement, mais leurs parcelles seront viabilisées, et constructibles. Inspecter son terrainQuoiqu’il en soit, les contraintes sont fort nombreuses et même si un terrain vous paraît parfait, découvrir la législation et la réglementation peut réserver certaines surprises… Il est évidemment indispensable qu’il se trouve dans une zone constructible. Acquérir un terrain non constructible, dans l’espoir que le POS (plan d’occupation ses sols) l’incluse prochainement dans les zones constructibles, peut représenter un investissement formidable, mais c’est aussi le risque de perdre définitivement les sommes investies. Votre terrain est constructible ? Renseignez-vous sur d’éventuels risques d’inondation ; les pouvoirs publics s’efforcent de ne plus rendre de zone inondable constructible, mais la prudence s’impose. Le sous-sol de votre terrain demande lui aussi étude : la DDE, ou un spécialiste, saura vous indiquer si la zone est sûre. Contraintes des lotissementsVotre terrain est disponible, et ne présente pas de risques naturels ? Une grande étape a été franchie, mais il vous faut maintenant vous plier à au moins deux jeux de règles. Le premier est celui de votre lotissement. - Le coefficient d’occupation des sols indique le pourcentage de plancher constructible sur votre terrain. Dans un lotissement en périphérie, composé de pavillons individuels, il oscillera le plus souvent entre 0,3 et 0,5 : pour 1000 m2, 300 à 500 M2 seront constructibles. Le coefficient s’accroît à mesure que l’on approche du centre-ville, pour atteindre ou dépasser 1 dans les zones à très forte densité (3,25 à 3,75 à Paris : pas de construction avec moins de trois niveaux !). - Votre lotissement imposera souvent des règles strictes sur le choix des matériaux, la couleur des murs, du toit, et même celle des volets. Si vous souhaitez une certaine liberté, voire une certaine fantaisie dans vos choix, cette contrainte pourrait doucher votre enthousiasme… - Egalement liées à votre lotissement, votre voisinage et l’emplacement de votre terrain, une série de contraintes appelée servitudes s’ajoute aux précédentes : il peut vous être imposé de laisser, sur votre terrain, des espaces pour l’écoulement des eaux, un chemin de passage pour des voisins que votre terrain laisserait enclavés au milieu du lotissement, ou plus simplement, de ne pas boucher certaines vues. Contraintes localesA tout cela vient s’ajouter un autre jeu de contraintes : les règles imposées par votre commune dans le but d’uniformiser l’apparence des maisons sur leurs terrains. Par exemple, dans de nombreuses communes, un toit en tuiles (souvent dans un type spécifique de tuiles), en ardoise ou en zinc peut être obligatoire. Les contraintes seront souvent répercutées dans les règles du lotissement ; dans tous les cas, passer un simple coup de téléphone à votre future mairie peut vous épargner bien des tracas ! Ajuster le prixTout vous convient ? Il faut aussi que le prix vous convienne. Renseignez-vous sur les prix pratiqués pour des terrains similaires, voire des terrains voisins. Etudier des exemples de tarifs sur internet, ou parmi les offres d’agences immobilières, peut donner une bonne indication ; néanmoins, gardez à l’esprit que le prix affiché n’est pas toujours celui pratiqué. |
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